Laure et Vincent en Réunion

Après plusieurs (oui, beaucoup en fait) mois d'absence, nous faisons notre retour sur le blog, pour vous conter nos péripéties les plus marquantes.

Donc entretemps, Laure a commencé sa formation d'entraîneur de gym, alternant les cours théoriques à Saint-Paul le matin et les entraînements avec les petits gymnastes l'après-midi. Tout se passe bien, elle semble avoir véritablement trouvé sa voie et elle se dit "pleinement épanouie" (cf Le Quotidien de La Réunion, 16 septembre 2012, page 42).

Entretemps, on a vu quelques jolies choses (parce qu'il y en a toujours à découvrir ici, c'est ce qui est bien quand on est nouveau). Et notamment, des baleines! Elles viennent généralement entre juin et octobre, pour apprendre à leur baleineau à se déplacer, à manger et à jouer, avant de repartir vers les mers du Pôle sud. Après un premier rendez-vous manqué, quand Laure et Vincent sont arrivés sur le quai au moment où le bateau larguait les amarres, le deuxième essai était le bon, le dimanche suivant. A 7h du matin, nous étions cette fois bien à l'heure avec Guigs et Marion. Et on a eu la chance de voir la dernière baleine qui rôdait encore dans les parages, accompagnée de son petit. Pour la faire courte, c'était magique, surtout quand le petit (qui fait quand même 2 tonnes) nous a fait un magnifique petit saut, qu'on a eu l'improbable chance de filmer. Grandiose! Le temps était de la partie aussi, donc a vraiment passé une belle journée, surtout Vincent qui n'a pas été malade sur le bateau (merci les médocs).

Deuxième expérience marquante, la rencontre avec un autre monstre de plusieurs tonnes, mais nettement moins mobile: le volcan. Le 20 octobre dernier, soir de l'anniversaire de Vincent, l'idée nous a pris de partir vers 2 heures du matin, pour se faire le monstre et admirer le lever de soleil au sommet. Et on n'a pas été déçu. Départ avec Guigs, Marion et Shanaze, lampe frontale vissée sur la tête, en route pour l'ascension du Piton de la Fournaise. Près de 3h30 de montée, pour prendre le petit-déjeuner au sommet, avec une superbe vue sur le cratère. Ca vaut le déplacement! Du Nutella à 2600m d'altitude, c'est assez inédit comme anniversaire! Merci les amis pour cette belle surprise. Puis après avoir repris des forces, tour du cratère et descente vers le parking. L'après-midi, Vincent part travailler, manque de s'endormir environ 76 fois pendant le match et ne manque pas de s'endormir environ 83 fois le soir au bureau. Pendant ce temps là, le reste de la troupe se la coule douce.

Après plusieurs mois d'attente, le retour à Strasbourg se profile enfin! Fin novembre, on s'envole donc pour le froid, retrouver famille et amis. Deux semaines, c'est très court, et difficile d'organiser un planning pour être certain de voir tout le monde autant qu'on le voudrait. On a fait au mieux et profité au maximum, et surtout mangé, mangé, mangé et encore mangé. On reviendra et on fera mieux, c'est promis!

A peine le temps de retrouver nos marques à La Réunion que voilà nos premiers visiteurs (après Robin et Marie, venus passer une nuit en septembre dernier). Les parents de Laure débarquent pour deux semaines! On leur a concocté un programme aux petits oignons.

Les voilà! On vient les accueillir à l'aéroport le samedi 22 décembre, vers 8h du matin. Avec les valises dans la voiture, direction le centre commercial, pour faire les courses en vue du repas de Noël. On se met en quête de langoustes ou de homards, mais impossible d'en trouver. Finalement, on déniche des langoustes vivantes dans l'après-midi, notre repas du soir est donc déjà planifié! Avant de se mettre à table, on passe l'après-midi à la plage.

Ensuite, c'est un peu un condensé de Réunion qu'on essaie de leur faire voir en deux semaines. Pas facile de tout faire mais on a vu pas mal de choses!

Alors, en vrac, plages de l'Ermitage, des Roches Noires, de Saint-Pierre, bassin de Manapany, Anse des Cascades, Sainte-Rose, Bassin Bleu, Cayenne, cascade des Aigrettes, musée du rhum, journée de pêche au gros, cirque de Mafate, marché du Chaudron et de Saint-Pierre... Seul rendez-vous manqué, celui avec le volcan, puisque le mauvais temps avait décidé de nous jouer des sales tours. Le 31 décembre, on reste tranquillement à la maison, en famille, avec un bon repas.

Le 3 janvier, le cyclone Dumile s'est invité chez nous. Bilan: une alerte rouge, qui nous oblige à rester enfermé et qui surtout sème la zizanie dans les transports. Les Karleskind ne peuvent pas prendre leur avion, prévu le 3 au soir et Maxime, le grand frère de Laure, doit rester une nuit de plus à Paris avat de pouvoir s'envoler pour La Réunion. Finalement, tout s'arrange, les parents décollent le 4 au soir. Maxime arrive le 4 au matin, l'occasion de partager un repas de midi tous ensemble. Une fois les parents partis, on accueille donc Max pendant deux semaines. Et il a bien choisi son moment pour venir, puisqu'en même temps, les gymnastes du pôle de Toulon débarquent pour un stage d'une semaine au sein du club de gym de Laure. L'occasion de se joindre à tout ce petit monde pour encadrer les nombreuses sorties prévues. Grande Anse, le volcan, Salazie, les coulées de lave de l'Est, la plage... Une semaine bien chargée! Et pour couronner le tout, un week-end dans un hôtel de l'Ouest, les pieds dans l'eau de la piscine et de la mer. Un énorme MERCI au SDGR et à Gérard et Hervé, donc.

Deuxième semaine, Max la joue plus cool, et s'envole jeudi 17 janvier. Nous voilà à nouveau seuls, mais pas pour longtemps!

Le 14 février, on accueillera un nouveau colocataire à poils. Hudson, un petit chien (qui deviendra grand) posera ses petites pattes un peu partout. Et début avril, c'est le clan Hahn qui débarque, suivi de près par la paire Michel-Debord. On a déjà hâte!

D'ici là, profitez encore du frais.

A bientôt, pour de nouvelles aventures!

Laure et Vincent

Après plus de deux mois d'absence sur le blog, nous voilà enfin de retour ! Et vous allez voir qu'il nous en est arrivé des aventures !

(N'oubliez pas nos albums photos, à droite, là ---------->)

Le 20 Mai nous quittons l'appartement de Gérard situé à la Possession à la recherche d'un toit pour le soir car nous n'avons toujours pas de chez nous ! Et ça commence à bien faire ! Luc, le chef des sports du Quotidien nous accueille chez lui à Saint-Gilles pour la nuit. Nous passerons les deux nuits suivantes chez Hugues, journaliste et collègue de Vincent au Quotidien. Encore un grand MERCI à eux !

Le 23 nous dormons enfin dans notre appartement à Sainte Clotilde. Comme nos affaires ne sont pas encore livrées, tout ce qui meuble l'appartement est un matelas et deux chaises de bars. Nous passons donc un weekend dans un logement vide et sale.

Le mardi suivant c'est NOEL ! OUI ! On nous livre nos affaires. Vincent réceptionne tous les colis et fait un état général de l'ensemble: une vitre en verre brisée en dix mille morceaux (ce n'est pas un jeu de mots), la table en verre légèrement abîmée et 3 bols, 2 assiettes cassées. Plutôt pas mal le bilan. Les jours suivants seront rythmés par le déballage des cartons, le montage des meubles, le rangement des vêtements ainsi que par le nettoyage des sols.

Livraison des meubles. C'est comme à Noël, ya notre nom sur tous les paquets :D

Le weekend du 3 juin je vais à un festival de musique avec des copines dans le sud de la Réunion. Le SAKIFO. On se rejoint à la gare et le bus nous emmène à Saint Pierre pour une journée 100% Hip Hop, Rap, Rock... Génial ! Découverte de groupes sympas, repas sur la plage, rires & danses. Je rentre vers 1h du matin complètement hors service.

Les semaines suivantes c'est déjà la routine: boulot, cartons, boulot, cartons aussi bien pour moi que pour Vincent.

Du 8 au 12 juin, Vincent est envoyé suivre une équipe de foot de la Réunion à Madagascar. Un périple drôle... ou pas à Mahajanga.

Mahajanga, ville réputée comme étant la plus agréable à vivre... Alors effectivement, le climat est agréable et le fait que la ville se situe en bord de mer est plaisant. Mais Mada reste Mada, soit l'un des pays les plus pauvres du monde, et malheureusement on s'en rend vite compte.

Mon arrivée se fait sans encombres à l'aéroport. Mais j'ai plusieurs heures d'avance sur l'équipe de Saint-Paul qui vient disputer la finale de la Coupe des Clubs Champions de l'Océan Indien. Je me rends donc à l'hôtel pour poser mes affaires et prendre mes marques. L'hôtel est comment dire... un peu miteux! Draps sales, cafards qui me tiennent compagnie et moustiques qui se feront un plaisir de me goûter chaque nuit, ça promet. Et j'ai oublié le meilleur: des prostituées qui vont et viennent comme si de rien n'était. Il paraît que c'est normal... C'est donc dans cette ambiance un peu malsaine que nous allons, les footeux et moi, passer quatre jours. Au milieu de la nuit, les Saint-Paulois sont effectivement arrivés, après plusieurs heures de retard, dûes à... Air Madagascar.

Le lendemain, le samedi donc, on commence par une petite visite du quartier, plutôt joli, avec son petit port de pêche et ses rues typiques. Le temps de se rendre compte de la misère qui règne. C'est vraiment saisissant et ça me met très mal à l'aise, d'autant que le trajet se fait dans un taxi tiré par la force d'un seul homme, qui court sous une chaleur abominable. Pas la peine d'en dire plus. Ensuite, direction un restaurant réputé situé en bord de mer, avec une vue magnifique sur l'océan. Au menu: langoustes et riz cantonais. L'après-midi, direction le stade de Mahajanga, pour un entraînement de veille de match.

Le soir, c'est tous ensemble que nous regardons les matches de l'Euro qui vient de débuter.

Dimanche, c'est le grand jour. Après un petit déjeuner et un déjeuner très quelconques, les joueurs se rendent au stade. Nous les suivons, puisque nous sommes trois journalistes à avoir fait le déplacement, presse et radio confondues. C'est sous un soleil de plomb que débute la rencontre, sur la pelouse inaugurée deux ans plus tôt, à l'occasion des projets de la FIFA durant la Coupe du Monde sud-africaine. Plusieurs pays d'Afrique ont ainsi pu bénéficier de dotation d'équipements sportifs ou de nouveaux stades.

Puisque c'est une compétition internationale, on a droit aux formalités cérémonielles d'usage, avec drapeau de la FIFA et présentation de la coupe. Dans les tribunes, les Malgaches sont chauds bouillants! L'ambiance est vraiment superbe, avec les chants, les instruments et les couleurs. On sent que ça va être dur pour les Saint-Paulois. Et ça ne loupe pas, les Réunionnais se prennent une rouste (3-0).

Après les yellow cabs de New York et les black cabs de Londres, les human cabs de Mada.

On le voit pas là, mais c'est plein de langoustes là où c'est bleu. Et de requins...

Derrière le sosie de maître Yoda, les joueurs de Saint-Paul (en blanc) et leurs bourreaux.

Le soir, c'est la mine triste que les joueurs s'en vont manger en ville. Nous les journalistes restont à l'hôtel pour écrire nos articles. La nuit est longue pour l'entraîneur et son staff, qui veillent jusqu'à plus de quatre heures du matin dans le hall de l'hôtel, pour éviter aux joueurs de faire n'importe quoi...

Après avoir appris que mon vol retour était annulé, le lundi matin est une course contre la montre! Je prends le taxi pour alterner les sauts de puce entre les guichets Air Mada et Air Austral. Finalement, je trouve un vol pour rentrer l'après-midi. Ouf! Après une escale à Nosy Be, j'arrive enfin à Saint-Denis le soir vers 19 heures, exténué et marqué par la dureté des images.

LAURE:  Je passe le week-end seule, je me repose, range et attends avec impatience que mon chéri rentre. Et enfin, le voilà!

Quelques découvertes au gré des pérégrinations sur l'île de la Réunion: la fameuse église de Sainte-Rose, épargnée par une coulée de lave qui a miraculeusement contourné le bâtiment. On en tire les conclusions qu'on veut!

L'église de Sainte-Rose, épargnée par la lave, mais pas épargnée par le kitsch.

Le mois de juin file à folle allure, boulot, sorties les samedis, marché, plage et match les dimanches, gym les lundis,...Une énorme pensée à la famille Hahn au mois de juin. Et hop on est en juillet, anniversaire chez les Karlouch' :) Happy birthday Mum ! Arrivée d'internet après 1 mois et demi d'attente ! HOURA !

Début du mois, la ville de Saint-Paul a inauguré son nouveau stade. Pour l'occasion, les organisateurs ont frappé un gros coup en invitant rien moins que Monsieur Zinédine Zidane! Mais en plus, il est venu avec quelques potes: Dugarry, Candela, Diomède, Karembeu et Viera pour les champions du monde, mais aussi Makélélé, Lamouchi et Jackson Richardson. Vraiment du beau monde! Comme toujours dans ce genre de rencontre de gala, le match est nul mais tout le monde a profité! Sauf les milliers de fans déçus qui n'ont pas eu le droit d'approcher les stars. Quelques chanceux ont eu le droit à un autographe et du côté des journalistes, chou blanc. Zizou est resté muet. Bref, je me suis cru en 1998.

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le Zizou...

Le 10 juillet, c'est l'anniversaire de Laure. Comme on n'a pas encore fait de crémaillère, on en profite pour faire coup double. Quelques amis, quelques bières (les fameuses Dodo), quelques bonnes denrées préparées par nos soins et voilà une soirée réussie.

Le mois d'août est celui des grands changements: le 6 août, Laure et moi-même nous sommes pacsés! Quelle banalité! On s'attendait à un peu de cérémoniel, nichs, woualou! La greffière nous a jsute signé un pauvre papier et ne nous a même pas félicités... En sortant, je demande à un passant de nous prendre en photo devant le tribunal. Il me demande si je viens de sortir de prison... Bon ben voilà, c'est fait. On fêtera ça plus tard!

Bleuuu, blaaaannc, rouge, je suis François le Français!

Quelques heures avant, Laure a pris une grande décision. Elle va devenir entraîneur de gym. Le club dans lequel elle donne quelques coups de main depuis quelques temps lui propose de passer son brevet d'Etat, et de l'embaucher pour entraîner les nouvelles sections sport-études. Après quelques jours de réflexion, elle accepte et signe son contrat. Les cours théoriques commencent le 17 septembre et ses premiers entraînements le 27 août. Mais il lui faut avant tout ça passer un examen, pour montrer qu'elle encore de beaux restes de gymnaste. Du coup, le lundi suivant, on se rend à la salle de gym pour qu'elle puisse répéter son enchaînement. Rondades, sauts de main et saltos avant, ça va, elle n'est pas trop rouillée! Reste plus qu'à répéter tout ça...

Entretemps, j'ai profité de l'invitation de l'office des sports de Saint-Paul pour accompagner une expédition à Mafate, l'un des trois cirques volcaniques de l'île. Le but est de livrer du matériel sportif aux enfants des villages de Mafate. Les villages qui sont dans le cirque sont en autarcie complète. Pas de route pour y accéder, seul un hélicoptère s'y rend une fois par semaine, livrer des vivres ou déposer un médecin. Nous partons donc du Maïdo, qui surplombe Mafate, pour descendre à l'îlet des Orangers.

Le Maïdo se situe à un peu plus de 2000m d'altitude, et le village un peu plus de 1000m plus bas. Le spectacle de là-haut est époustoufflant. Peu de mots pour décrire ce qu'on voit, c'est fascinant. Après 1000 mètres dans les pattes, on arrive enfin! Les gamins sont aux anges, ils déballent tout le matos à vitesse grand V et s'éclatent. La remontée sera moins douloureuse pour les jambes, puisque j'ai droit à un baptême d'hélicoptère! Mieux qu'un grand huit! J'veux en refaire!

Bilan: des images de toute beauté, une superbe ambiance dans le groupe et des courbatures pendant cinq jours. Vivement la prochaine rando!

Toute la troupe, à 7 heures du matin, en route pour le Maïdo. Il fait 4 degrés...

Le cirque de Mafate. J'ai pas vu de clowns ni d'otaries. C'est nul, une vraie arnaque.

Un nouvel album photo est disponible pour résumer cette période de stand by internet.

Lundi : Comme il n’y a pas de journal demain, Vincent ne travaille pas aujourd’hui. Dernier jour de location de voiture, il fallait que cela arrive… Accrochage sur le parking du supermarché. MERDE ! Plus de peur que de mal, la voiture a trois fois rien et nous rien du tout.

Nous calmons nos nerfs à la plage, puis déjeunons au nouveau restaurant qui borde la plage le R10. La serveuse était un peu à l’ouest et le repas banal. A Saint-Denis nous allons chercher la nouvelle voiture que Vincent à commandé. Une Nissan JUKE. Belle voiture, confortable et apparemment agréable à conduire.

Mardi : Bureau. Bureau. Bureau. Pour tous les deux.

Mercredi: Premier jour de travail pour moi. Stressée comme à mon habitude, nous partons de bonne heure car ici les bouchons vous souhaitent une bonne journée tous les jours.Matinée chargée en informations, ça fuse de tous les côtés. A midi Vincent me rejoint pour qu'on déjeune ensemble. Puis je retourne chez Canelle. Canelle est une boutique de prêt à poter à Saint-Denis. On y vend des vêtements de marques (Sandwich,Leon&harper, stella forest...) chers! Vince me récupère et nous partons faire les courses. Repas typique fait maison.

Jeudi: Vincent ne bosse pas mais moi si ! C'est donc lui qui se retrouve seul aujourd'hui. A la pause déjeuner on se rejoint et pique niquons sur le front de mer. C'est le meilleur mon chéri! Je retourne au boulot et Vincent au cinéma.

Vendredi: Boulot pour tous les deux. Longue journée pour Vincent qui rentre à 22h passées.

Samedi: Journée de travail tout comme vendredi. Vincent est coincé dans les bouchons et je l'attends pendant 1h devant le magasin... Quand il pleut fort à la Réunion la ville décide de fermer la route du littoral et la passe sur une voie ce qui provoque d'énormes bouchons. Pour la soirée, on avait prévu d'aller au marché de la nuit à Saint-Denis mais la pluie qui s'abat sur la ville nous a refroidi. C'est donc une soirée tranquille à l'appartement qui nous attend.

Dimanche: Début de journée relax. On passe par le marché de l'Ermitage puis direction la plage. Mais pas longtemps car Vincent a un match de foot à aller voir cet après-midi. On rentre et mange puis douche et hop Vince est déjà parti. Je fais le ménage et me repose.

Samedi : Aujourd’hui je laisse Vincent tout seul toute la journée pour partir en visite à Saint-Pierre avec Cyrielle et toute sa clique. Départ à 9h00, une cinquantaine de kilomètres à parcourir pour enfin arriver au marché de Saint Pierre. Woah ! Couleurs, odeurs, sons, tous les sens sont en éveils. Paniers et chapeaux fait main, vanille Bourbon ou Madagascar, vêtements, instruments de musique, déco et bien sûr les étales de fruits, de légumes. Le marché ici c’est mille fois mieux qu’à Strasbourg.

Après cette balade de sens, nous profitons du beau temps pour prendre quelques clichés du bord de mer. Vue magnifique sur l’océan indien. Toutes ces émotions ça creuse ! Direction le port de Saint Pierre où nous déjeunons dans un restaurant créole. Que de spécialités : samossas, bouchons,bonbons piments, carry, gâteaux patate… je vous avoue que je n’ai pas pu tout goûter.

Détente sur la belle plage de Saint-Pierre pour la suite, mais comme il y a pas mal de vent et que le sable fouette les cuisses, on remplit vite bagage vers l’ouest. Sur la route du retour nous nous arrêtons une dernière fois  au Manapany.

 Pour le côté historique Manapany « chauve-souris » en malgache. Autrefois dans ce lieu-dit, les esclaves malgaches avaient pour habitude de se nourrir de cet animal nocturne. Ce lieu est aussi connu pour son four à chaux autrefois utilisé pour le blanchiment du  sucre de canne. Mais ce coin privilégié est époustouflant de par les quelques blocs rocheux qui émergent de l’océan et sont soumis aux assauts incessants des vagues venues de l’Océan Indien.

Le soir je suis invitée à manger avec la clique dans leur villa sur le Mont Roquefeuil. Au menu salade de pâtes, fromage, gâteau au chocolat, tarte à la banane, ananas, papaye… que du bon !

Vincent nous rejoint vers 1h30, lui à profiter de la journée pour se reposer avant d’aller au match qui opposait la Saint Pauloise au SDFC. Le match s’est terminé par la victoire de Saint-Paul 2-0. C’est fatigués que nous rentrons à l’appartement.

Dimanche : Pour bien démarrer notre journée, nous allons à la plage juste le temps de ploufer et de bronzer une bonne heure, car ce dimanche il fait très très chaud ! Comme Vincent  a un match je décide de retourner à la villa (je fais une pause foot). Pour nous c’est Croc Land et pour Vince US Sainte Marie face à l’AS Possession. Croc Land est un parc de crocodiles près de Saint-Leu. Nous assistons au nourrissage des crocodiles. Très impressionnant. Ce sont des bêtes énormes ! Leur peau est si épaisse que lorsque l’animateur leur touché le dos avec un bâton en fer, ça faisait un bruit comme celui de deux ferrailles que l’on frappe ensemble.  Et leurs gueules ! Immenses ! Ils se cassent des dents tellement leurs gueules se ferment forts. Sur le retour nous assistons  à un coucher de soleil magnifique sur le front de mer.

Pour le dîner c’est barbecue ce soir. Saucisses créoles, merguez, lards accompagnés d’une salade composée. Un régal. Vincent nous rejoint tôt pour une fois et nous passons la soirée à discuter. Simone nous raconte ses mésaventures, les choses qu’il y a à voir à la Réunion…

La journée n’est pas finie pour nous, c’est l’heure du déménagement ! ENFIN ! Nous allons poser nos valises pendant trois semaines à la Possession dans l’appartement  de Gérard.

Lundi : Comme la semaine précédente, lundi je vais avec Vincent au Quotidien. Vivement que je commence à travailler car je ne sais plus comment m’occuper. D’ailleurs, mon entretien s’est bien passé, je fais quatre jours d’essai du 2 mai au 5 mai. YOUPI ! Une lunch box comme déjeuner et hop au sport ! Gymnastique pour Laure et foot pour Vincent.  Trois heures et 35km plus tard, nous sommes de retour dans notre fourmilière. C’est encore une salade que nous mangerons ce soir. Eh oui en plus d’être envahis par les fourmis nous n’avons plus de gaz ! Une « chiotte de merde » cet appartement !

Mardi :C’est une matinée moins chargée en interview pour Vincent, nous en profitons pour aller à la plage. A la Réunion, le temps est couvert l’après-midi, C’est donc plus agréable de plager le matin. L’après midi on roule vers le chef lieu pour pratiquer nos activités respectives.  Quand c’est enfin l’heure de rentrer, Vincent à encore des coups de fils à passer, un article à écrire… Quelle longue journée !

Mercredi : Fatigués que nous sommes, ce mercredi on se lève à 10h30 ! Comme le temps est menaçant nous en profitons pour aller faire des courses. Après midi télé, rangement, ménage puis cinéma.

Jeudi : Réveil plus tôt qu’hier car Laure doit absolument trouver une paire de chaussures. En effet, les siennes se sont cassées hier. Visite de l’appartement de Gérard puis centre ville pour shopper ! Rien à ma taille, nous repartons bredouille. L’après midi nous rejoignons Cyrielle et ses amis au port de Saint-Gilles ! C’est trop cool qu’elle soit ici en vacances.

Vendredi : Journée identique à celle du début de semaine. Bureau. Entrainement de gymnastique.  Foot. On pourrait dire « la routine ».

Voici achevée notre deuxième semaine sur l’île de la Réunion.

Lundi départ pour le chef lieu de bonne heure, il faut que je trouve du boulot donc à l’attaque. Malheureusement, le lundi les boutiques sont presque toutes fermées. Je rejoins Vincent au Quotidien et l’aide dans ses tâches.

Mardi rebelote à quelques détails près : j’ai enfin pu déposer mes candidatures. L’après-midi se résume en un mot : SPORT.  A la salle de gymnastique du SDGR on m’a accueilli les bras ouverts. Gérard, l’entraineur est très gentil, le président aussi et les gymnastes bossent bien.

Mercredi Vincent ne travaille pas, nous voulions en profiter pour aller à la plage mais manque de bol il pleut des cordes ! C’est donc une journée cinéma avec Target et la Colère des Titans. Vous pourrez bientôt lire l’avis de notre expert sur son blog.

Jeudi, c’est le déménagement de l’Ermitage-les-Bains vers Saint-Gilles pour notre deuxième location de vacances. La voiture chargée à bloc, cette « chiotte de merde » dit Vincent, n’avance pas ! Vivement la Pépite, je vous le dis. Après-midi relax à la plage, le soleil n’est pas très présent depuis quelques jours mais maman me dit toujours qu’à travers les nuages on bronze plus vite ! De retour dans notre fourmilière (nous sommes littéralement infestés par les fourmis dans notre nouvelle location de vacances), nous festoyons dignement devant la télévision.

Vendredi,  levés de bonne heure, on se met en route pour le bureau. Trois heures de coups de fils, d’articles, de lancers francs (et oui au Quotidien on joue au basket pendant les heures de travail) plus tard, c’est la pause déjeuner ! Comme mardi je retourne à la salle de gymnastique pour coacher les choupettes. Après la gym c’est le foot, interview au stade Jean Ivoula de Saint-Denis. Interview OK. Articles OK. Dodo… OK.

Nous débutons notre weekend par des visites d’appartement dans un nouveau lotissement à Sainte-Marie. Super logement, neuf, spacieux, équipé, piscine… et pas cher. Croisez tous les doigts pour nous. Suite des hostilités avec un entrainement (des gyms et moi) de gymnastique. Dehors toujours le même scénario que depuis quelques jours, pluie, pluie et pluie… C’est donc une après-midi télé que nous passons avant le match du soir qui oppose l’AS POSSESSION au leadeur du championnat USST (Le Tampon). Comme la semaine passée, le match est dynamique, il y a de l’action mais jamais terminée ! Le score sera de 1-0 pour le Tampon.

Dimanche, exceptionnellement Vincent n'a pas de match de prévu aujourd'hui, nous passons la journée ensemble. Après la pluie, le beau temps, la plage et la mer ! Un petit tour par le marché comme tous les dimanches depuis que nous sommes arrivés puis playa toute la sainte journée.

 Samedi: Pour notre deuxième week-end sur l'île, le sport est à l'honneur. Nous débutons la journée par une visite d'appartement (et oui pour ne pas changer) puis c'est l'heure d'aller voir s'entraîner l'équipe de foot de Sainte-Marie. Vincent interviewe le coach et le capitaine de l'équipe en vue du match de dimanche. Au Quotidien, Vince écrit, appelle, écrit puis appelle à nouveau, très prenant le métier de journaliste. Pour ma part j'attends Marion, qui doit venir me chercher pour la compétition de gymnastique qui a lieu au Port.  Je suis assez surprise par l'organisation de la compétition, le peu de personnes qui se sont déplacées, "l'ignorance" des coachs par rapport au jugement et à l'hétérogénéité du niveau des gymnastes. Malgré tout la compétition était intéressante, j'ai fait beaucoup de rencontres et peut-être vais-je me remettre dans le monde de la gymnastique...

Après cette journée nous sommes claqués. Dîner, douche et DODO Lé LAAAA !

Dimanche: Pas de réveil pour ce dimanche, on se lève avec un beau soleil et une température extérieure de 28°C. Petit déjeuner devant la télé et direction le marché. C'est une orgie de produits locaux: on en prend plein la vue et l'odorat. Fruits, légumes, fleurs... quelles couleurs ! Avant le repas nous nous installons une petite heure à la plage.

L'après-midi on va voir un match de foot, le premier depuis que nous somme sur l'île. US Sainte-Marie - AS Excelsior, match animé par le public mais pas fameux côté jeu de balle. Un arrêt au Quotidien et le retour à la case.

5ème jour: Après le petit déjeuner, on fait un saut chez Nissan, concessionaire chez lequel Vincent va acheter sa nouvelle voiture. Puis arrêt au Cap de la Houssaye, où la vue est sublime. Finalement de loin St Denis ce n'est pas si moche. On continue notre route vers Boucan Canot où nous déjeunons au bord de mer, j'en profite aussi pour déposer quelques CV. A 16h nous avons une visite d'appartement sur la Saline-Les-Bains: appartement assez spacieux, dans un endroit calme mais cuisine sâle, vieille et non équipée, SDB pas propre, chambre mal proportionées. La perle rare n'a pas encore pointé le bout de son nez. Le soir nous dînons local, premier restaurant créole de notre aventure. Cadre très sympathique, coloré, jovial et accueillant. La cuisine est délicieuse: carry de poulet, rougail, boudin et vivaneau frais grillé... Un régal !

6ème jour: Journée marrathon comme les précédentes. Recherches, visites, recherches, visites... jusqu'à 20h. Puis direction le meeting d'athlétisme à Saint-Denis avec comme parrain Maurice Greene, célèbre sprinter américain de 1995 à 2008, et ancien détenteur du record du monde du 100m (9s 79). 400m et 800m femmes, 400m hommes et saut à la perche avec Romain Mesnil, perchiste qui a déjà participé trois fois aux Jeux Olympiques. Soirée sportive bien animée.

7ème jour: Réveil aux aurores pour ne rien oublier à l'hôtel car aujourd'hui nous rendons notre chambre pour aller nous installer dans une location de vacances pour une semaine à l'Ermitage-Les-Bains. Appartement très beau, à 3min à pied du lagon. Puis visite de la deuxième location de vacances pour la semaine suivante. On se sent comme des gens du voyage, pas de domicile fixe. On fini par une dernière visite mais pour logement FIXE, non concluant. Relaxation, plouf et coucher de soleil à la plage.

Enfin nous mangeons un bon plat de pâtes cuisinés par nos soins. :)

Lundi de Pâques, jour férié étant, nous décidons de mettre en stand-by nos recherches d'appartement et de profiter au maximum de notre belle journée.

Après les nuages et les pluies de la veille, le soleil éblouissant et chaud fait son apparition. Petit déjeuner avalé, pique-nique préparé, en voiture direction L'Ermitage-les-Bains où le Lagon nous attend. Sur la route on s'arrête pour un ravitaillement en eau. A la plage il y a du monde, mais comme celle-ci s'étend sur plusieurs kilomètres nous ne sommes pas collés comme des sardines.

Le soleil tape et il est très difficile de rester en plein soleil sans être dans l'océan. Crème solaire, casquettes et lunettes de soleil sont de rigueur pour éviter les coups de soleil. Badigeonnage de crème solaire, premier plouf, pique-nique, deuxième plouf...

A 16h on a rendez-vous pour visiter un appartement à Saint-Paul. A première vue, la résidence est sympa, mais on change vite d'avis. Finalement ce ne sera pas ici que nous poserons nos valises. Sur le retour nous passons au Quotidien faire quelques photocopie et dire bonjour aux collègues.

Le dîner se fera dans un petit "bui-bui", ambiance familiale et sympatique.

Depuis notre arrivée, les recherches d'un appartement nous prennent beaucoup de temps et d'énergie. Avec plus de 900 000 habitants sur une île 3 fois plus petite que l'Alsace, et où seulement 10% du territoire sont occupés, difficile de trouver la perle rare! On passe d'agence immobilière en agence immobilière, et de site internet en site internet...

Heureusement, on se prend quand même le temps de continuer à découvrir notre environnement. A midi, on pique-nique sur la plage de Boucan-Canot, une plage splendide, décorée de nombreux arbres qui apportent une ombre bienvenue. Puis nous filons à l'Ermitage les Bains, au sud de Saint-Gilles, pour découvrir le Lagon, une longue plage de sable blanc, protégée par la barrière de corail. Les vagues de l'océan indien, très agité aujourd'hui, s'arrêtent net au bord de cette barrière, nous permettant de nous baigner sans risquer de se sentir comme un slip dans une machine à laver.

Le soir, nous allons rejoindre le marché de Barachois, à Saint-Denis, qui a lieu tous les premiers samedis de chaque mois (comme certains films sur Canal Plus, mais en moins dénudé). On y trouve de tout, de l'artisanat local, du kitsch, des savons, des parfums, des t-shirts bariolés mais surtout de nombreux petits stands où on peut déguster diverses spécialités. Notre choix se porte sur des samoussas, excellents. Après deux bonnes heures passées à flâner entre les allées, on met la viande dans le torchon...